Parmi les signes d'asthme mal contrôlé on retient :
- des symptômes plus de 2 jours par semaine
- des réveils nocturnes 1 à 3 fois par semaine
- l’utilisation d'un bêta-agoniste à courte durée d'action (traitement de crise) plus de 2 jours par semaine
- une limitation de l'activité normale
- un VEMS ou un peak-flow (débit de pointe) inférieur à 60-80% de la valeur prédite/la meilleure valeur personnelle
- des résultats validés au questionnaire ATAQ allant de 1 à 2, un ACQ ≥ 1,50 ou un ACT 16-19
- deux exacerbations ou plus par an nécessitant l'administration de corticostéroïdes systémiques par voie orale.
Lorsque l'asthme n'est pas bien contrôlé, il faut envisager d'augmenter d'un pallier (approche par étapes) la prise en charge progressive de la maladie, de réévaluer le patient dans les 2 à 6 semaines et d’envisager d'autres options thérapeutiques en cas d'effets indésirables du traitement.
Au bout de 2 à 6 semaines, dans les cas où l'asthme est mal contrôlé, il convient d’évaluer le niveau de contrôle de l'asthme atteint et d’ajuster le traitement en conséquence. Il est impératif de s’assurer de l'observance des médicaments, de la technique d'inhalation, du contrôle de l'environnement et les comorbidités. L'évaluation du risque doit inclure le suivi de la perte progressive de la fonction pulmonaire et la recherche d’effets indésirables des médicaments.
Inscrivez-vous aux newsletters de Medscape : sélectionnez vos choix
Suivez Medscape en français sur Twitter, Facebook et Linkedin.
Source : Dreamstime
Medscape © 2023
Citer cet article: Quiz express : l'asthme allergique en 5 questions - Medscape - 28 avr 2023.
Commenter