Le risque de transmission est majoré par l’absence de port de gants, le statut du patient source (le cas échéant sa charge virale), en fonction de la profondeur de la blessure et du calibre de l’aiguille en cause. Ces données sont bien étayées dans la littérature. [1,2]
Le risque le plus important est pour l’hépatite B, d’où l’impact majeur de la vaccination obligatoire des soignants dans les années 90, sur cet événement à haut risque de transmission du virus lors d’un AES.
Ici, le patient source est suivi et bien contrôlé pour son VIH, avec une charge virale récente (d’il y a moins d’un mois) indétectable (<20 copies/mL). L’infirmière n’a aucune plaie ni blessure récente au pied. Elle est vaccinée en totalité et contrôlée répondeur à la vaccination hépatite B. Elle a réalisé de principe un bilan à la médecine du travail, elle est négative pour le VIH et l’hépatite C, mais elle s’inquiète car son taux d’anticorps pour le vaccin de l’hépatite B est <10 UI/l, alors qu’elle avait >150 UI/l il y a 5 ans au début de ses études.
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Citer cet article: Cas clinique : accident d’exposition au VIH chez une infirmière - Medscape - 26 avr 2023.
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