La cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, (DSM-5) a cherché à clarifier la définition souvent complexe de la paraphilie. Le manuel distingue les intérêts sexuels atypiques des troubles paraphiliques. La plupart des personnes ayant des intérêts sexuels atypiques ne sont pas considérées comme atteintes d’un trouble mental. Parmi les exemples d'intérêts sexuels atypiques figurent les fantasmes sexuels récurrents, la non-monogamie consensuelle et le polyamour (qui consiste à avoir des relations sexuelles multiples avec le consentement de toutes les personnes concernées).
En revanche, selon le DSM-5, le diagnostic d'un trouble paraphilique requiert soit (1) que l'intérêt sexuel produise une détresse qui ne découle pas uniquement de la désapprobation de la société, soit (2) que le désir ou le comportement sexuel soit associé à la détresse, à la blessure ou à la mort d'une autre personne ou au désir d'avoir des comportements sexuels avec des personnes non consentantes ou incapables de donner leur consentement. Bien que la distinction entre les intérêts sexuels atypiques et les véritables troubles mentaux puisse être difficile, elle est considérée comme déterminante pour la prise en charge et le traitement approprié et efficace.
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Citer cet article: Quiz : les paraphilies ou troubles de l’intérêt sexuel - Medscape - 22 févr 2023.
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