On désigne sous le terme de rhino-sinusite chronique des rhinites sans rapport avec une déviation de la cloison et qui persistent au moins trois mois dans l’année.
Les rhinites allergiques correspondent aux manifestations fonctionnelles engendrées par une inflammation IgE-dépendante en réponse à l’exposition à un ou plusieurs allergènes. La réaction immédiate est histaminogène. Elle est dominée par le prurit nasal, les éternuements et une rhinorrhée claire. Les allergènes les plus souvent impliqués sont les pneumallergènes. Il existe secondairement une réaction retardée comportant une obstruction nasale avec rhinorrhée postérieure permanente, caractérisée par l’apparition d’un infiltrat cellulaire muqueux polymorphe : mastocytes, lymphocytes et éosinophiles.
Les rhino-sinusites non allergiques ont une évolution per-annuelle par paroxysmes. Certaines, s’accompagnant de signes inflammatoires purs, sont appelées rhinites non allergiques à éosinophiles (NARES). Elles font souvent le lit d’une rhinosinusite chronique avec polypose nasosinusienne.
Les rhinites médicamenteuses peuvent être en lien avec l’abus de pulvérisations nasales de vasoconstricteurs alpha-mimétiques (dérivés de l’oxymétazoline et de la phényléphrine) engendre une véritable dépendance. La conséquence peut être une hypertension artérielle sévère. D’autres médicaments peuvent être en cause : aspirine, AINS, anti-hypertenseurs, médicaments des troubles de l’érection.
Medscape © 2022
Citer cet article: Quiz express : les affections des sinus - Medscape - 5 déc 2022.
Commenter