Environ 80 % des vertiges ont une origine périphérique et ils sont généralement dus à une pathologie bénigne. Il s’agit des vertiges positionnels paroxystiques bénins (VPPB) qui représentent de loin la cause la plus fréquente de vertiges périphériques. En France, la HAS précise que le VPPB est le plus fréquent de tous les vertiges : prévalence annuelle 1 600 pour 100 000 (soit 1,6 %) ; prévalence au cours de la vie : 2,4 %. Le VPPB affecte essentiellement l’adulte ; l’âge moyen est de 50 à 70 ans et la prévalence augmente chez le sujet âgé. Le sexe ratio est de deux femmes atteintes pour un homme.
La maladie de Ménière est environ 10 fois moins fréquente que les VPPB ; cependant, elle est fréquemment surdiagnostiquée, alors que les VPPB restent largement sous-diagnostiqués.
Les cholestéatomes ― lésions kystiques constituées d’épithélium malpighien kératinisé situé dans l’oreille moyenne, qui subissent des phénomènes de desquamation, de migration et d’érosion ― peuvent être rarement à l’origine de vertiges périphériques, tout comme l'otospongiose et les fistules périlymphatiques. En général, les cholestéatomes se développent aux dépends de la mastoïde et de l'oreille moyenne.
Environ 20 % de tous les cas de vertiges reconnaissent une origine centrale. Ils sont le plus souvent causés par à un accident vasculaire cérébral.
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Citer cet article: Quiz express : vertiges et étourdissements - Medscape - 7 nov 2022.
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