L'incidence des maladies inflammatoires de l'intestin (MICI) ― maladie de Crohn et rectocolite hémorragique ― est en constante augmentation dans le Monde. Selon Santé Publique France, entre 1988 à 2014, l'incidence de la maladie de Crohn a augmenté significativement de 5,3 à 7,6 pour 105 habitants, alors que celle de la rectocolite hémorragique (RCH) est restée stable à 4,4 pour 105 habitants. Depuis 2003, on rapporte une explosion de l'incidence des MICI chez les adolescents, passant de 4,2 à 9,5/105 (+126%) pour la MC et de 1,6 à 4,1/105 (+156%) pour la RCH.
Contrairement à la maladie de Crohn ― qui peut affecter n'importe quelle partie du tractus gastro-intestinal ― la RCH atteint toujours le rectum et, fréquemment, le côlon de manière plus ou moins étendue. Même s'il n'existe pas encore de traitement pour guérir la RCH, les soins actuels permettent le plus souvent d'éliminer les symptômes sur de longues périodes. Cette maladie ― qui s’étend sur toute la vie ― affecte la santé physique, mentale et sociale des patients. Comme pour de nombreuses affections gastro-intestinales, les mythes sur les aspects cliniques de la maladie sont particulièrement répandus. Lorsqu'il s'agit des facteurs de risque, des aspects cliniques et des meilleures pratiques en matière de traitement de la RCH, pouvez-vous distinguer la réalité de la fiction ? Répondez à ce questionnaire.
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Citer cet article: Quiz express : mythes et réalité sur la rectocolite hémorragique - Medscape - 25 oct 2022.
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