France— Les entretiens pharmaceutiques sont proposés par les pharmaciens à leurs patients asthmatiques, traités par anticoagulants oraux ou en chimiothérapie ambulatoire. Encadrés par une convention entre des représentants de la profession et l’Assurance maladie, ils ont pour but « d’assurer la prise en charge personnalisée et optimale » de ces patients, grâce au rôle de conseil, d’éducation et de prévention reconnu aux pharmaciens.
L’Académie de pharmacie s’est prononcée pour une extension de ces entretiens aux malades traités par insulinothérapie[1]. En effet, ce traitement « peut être insuffisamment ou mal suivi, par refus ou incompréhension des patients », ce qui peut aboutir à des complications parfois létales.
L’Académie souligne qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique important, puisque la maladie diabétique touche plus de 3,5 millions de personnes en France, et est en constante augmentation depuis plus de 20 ans et qu’actuellement environ 700 000 personnes en France sont traitées par insulinothérapie « un traitement lourd » pour diabète de type 1 ou 2. Selon elle, les entretiens pharmaceutiques pourraient être une aide précieuse pour qu’elles comprennent leur traitement, se l’approprient et y adhèrent.
En pratique, « le pharmacien propose au patient un rendez-vous, confidentiel et gratuit, pour l’accompagner dans le suivi de son traitement afin de l’aider à le comprendre, se l’approprier et y adhérer. Cet entretien permet également une réduction des dépenses de santé, par une mise en œuvre appropriée du traitement et la réduction ou le retard d’apparition des complications des maladies prises en charge ».
Cet article a été initialement publié sur Univadis.fr, membre du réseau Medscape.
Crédit de Une : Dreamstime
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Citer cet article: Pour une extension des entretiens pharmaceutiques aux patients sous insuline - Medscape - 1er févr 2022.
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