Se conférer au site de l’ECDC (European Centre for Disease Prevention and Control) pour avoir des données précises actualisées.
En effet, l’Italie, comme la Grèce notamment, fait partie des mauvais élèves en termes de résistance aux antibiotiques. Pour E. coli BLSE, il reste marginal en France <10% (représentant 80% des résistantes aux C3G) contre > 30% en Italie. Actuellement les carbapénémases sont endémiques en Italie, notamment les K. pneumoniae de type KPC.
Le risque de la patiente d’être porteuse d’une BMR est faible, environ 5% selon l’étude VOYAG-R. [2] Cependant, son risque n’est pas nul si notamment elle a reçu des traitements sur place ou dans le cadre d’une diarrhée infectieuse (atteinte du microbiote).
Enfin, la prévalence du SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méticilline) est également supérieure en Italie par rapport à la France (35% vs 11%). On notera que le mécanisme de transmission SARM et BMR/BHRe est différent, mais que malgré tout, les 2 espèces (réservoir manu porté/nasal pour le SARM et digestif pour les entérobactéries) restent élevées dans le sud de l’Europe, avec un gradient Nord/Sud.
Votre prélèvement par écouvillonnage rectal à la recherche de BMR/BHRe est prévu pour être techniqué en urgence le lendemain avec PCR. L’EOH vous signale que la PCR est positive.
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Citer cet article: Cas clinique : douleur au pied chez une patiente avec antécédents d’antibiorésistance - Medscape - 19 oct 2021.
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