L'utilisation d'antagonistes dopaminergiques ou d'autres médicaments neuroleptiques antipsychotiques peut induire à long terme l’apparition de dyskinésies tardives (DT). Il s’agit de mouvements involontaires intéressant la langue, la mâchoire, les extrémités et le tronc. Utilisés à long terme chez des patients schizophrènes bipolaires ou atteints de troubles schizo-affectifs, les antagonistes dopaminergiques, les neuroleptiques traditionnels et atypiques sont susceptibles d’induire des DT. D’autres patients peuvent être concernés : ceux qui souffrent de troubles du développement ou de pathologies neurologiques.
En France, la prévalence des DT se situe entre 24 % et 32 % sous neuroleptiques de première génération et autour de 13 % avec les neuroleptiques atypiques. Le risque de survenue est majoré par des caractéristiques propres au patient (âge, sexe, diagnostic psychiatrique, facteurs de vulnérabilité hérités) ou au traitement reçu (type de molécule, durée et dose d’exposition au traitement).
Sous le terme « dyskinésie » est regroupé un ensemble hétérogène de perturbations du mouvement, dont les mécanismes supposés communs sont des dysfonctionnements au niveau des circuits moteurs impliquant les noyaux gris centraux. Ces mouvements peuvent être de type choréïforme (rapides, saccadés, non répétitifs), athétosique (sinueux, lents, continus) ou rythmique (stéréotypies). La présentation clinique étant polymorphe, il est essentiel de poser un diagnostic et de comprendre les mécanismes à l’origine des DT.
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Citer cet article: Quiz express : les dyskinésies tardives - Medscape - 7 juil 2021.
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