Les recommandations de l'AUA/SUFU précisent :
L’anamnèse rigoureuse représente l’élément-clé de la démarche diagnostique en cas de vessie hyperactive puisqu’il s’agit avant tout d’un syndrome clinique : 64% des patients souffrent en effet au moins d’un symptôme (pollakiurie, urgenturie ou incontinence par urgenturie). L’examen clinique permet d’exclure un prolapsus urogénital, une masse pelvienne compressive et, chez les femmes, une atrophie post-ménopausique.
Un calendrier mictionnel permet d’objectiver sur plusieurs séquences de 24 heures les apports hydriques, les volumes de vidange, la fréquence des mictions, les éventuelles urgenturies et les pertes involontaires associées.
Un ECBU est indispensable afin d’exclure une éventuelle infection urinaire basse.
Les tests urodynamiques, la cystoscopie et l'échographie diagnostique des reins et de la vessie ne doivent pas être utilisés lors du bilan initial des patients atteints de vessie hyperactive sans complications.
Dans un deuxième temps, une cystoscopie peut permettre d’éliminer une tumeur ou une lithiase intravésicale, un processus inflammatoire interstitiel ou trigonal et de visualiser des trabéculations détrusoriennes ou des signes anatomiques d’une « vessie de lutte » fréquemment associés.
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Citer cet article: Quiz express : l’hyperactivité vésicale - Medscape - 27 nov 2020.
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