Différents facteurs de risque de vessie hyperactive ont été individualisés, en premier lieu l’origine caucasienne, le diabète de type 1 et la dépression. Parmi les autres facteurs de risque, on retient :
l’âge supérieur à 75 ans
l’arthrose
l’utilisation d’un traitement hormonal substitutif
un IMC élevé
un tabagisme actif
une hyperlipidémie
une maladie cardiovasculaire
une pathologie rénale
Des modifications physiologiques liées à l’âge ― diminution de la taille vésicale, modification du tonus vésical ― font le lit de la pathologie et s’expriment lorsqu’un facteur précipitant se surajoute. Chez les femmes post-ménopausiques, plusieurs de ces modifications sont en lien avec une baisse du taux d’œstrogènes. C’est aussi le cas chez des patients plus jeunes qui ont subi des interventions pour faire baisser leur taux d’œstrogènes (par exemple en cas de cancer du sein).
Une vessie hyperactive et les urgenturies qui en découlent peuvent être la conséquence de lésions locales, de lésions du système nerveux central ou de lésions musculo-squelettiques, d’obstructions mécaniques périphériques ou d’un dysfonctionnement neuroendocrine. Chez les personnes âgées, le syndrome d’hyperactivité vésicale est principalement la conséquence de contractions musculaires involontaires suite à une stimulation des récepteurs muscariniques durant la phase de stockage de l’urine (instabilité du détrusor).
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Citer cet article: Quiz express : l’hyperactivité vésicale - Medscape - 27 nov 2020.
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