L’hyperactivité vésicale, ou syndrome de la vessie hyperactive, est définie depuis 2004 par l’ICS (International Continence Society) comme un syndrome complexe associant plusieurs symptômes irritatifs du bas appareil urinaire : urgenturies avec ou sans incontinence urinaire associées à une pollakiurie ou une nycturie. Le terme d’hyperactivité vésicale suppose une absence d’infection urinaire ou de pathologie organique locale évidente. L’hyperactivité vésicale est évocatrice d’une hyperactivité détrusorienne qui peut être mise en évidence par un examen urodynamique, mais elle n’est pas spécifique de cette pathologie. 17 % de la population européenne (en particulier des femmes de plus de 65 ans) souffrent d’hyperactivité vésicale.
L’impact sur la qualité de vie de l’hyperactivité vésicale est important, pourtant cette affection est encore sous-diagnostiquée et sous-traitée, souvent par peur d’aborder le sujet avec le médecin traitant (comme cela a été confirmé par une étude menée en France en 2020). Pourtant, cette pathologie peut être à l’origine d’une honte, d’un sentiment de faute voire d’une dépression. Les personnes qui souffrent de cette affection mettent en place des stratégies pour arriver à minimiser l’impact en particulier de la pollakiurie (jusqu’à 8 mictions par jour) dans la vie quotidienne. Ces stratégies peuvent interférer avec la vie familiale, affective et sociale.
En France, en 2020, cette pathologie ne fait pas l’objet de recommandations de bonne pratique clinique spécifiques. Les seuls textes d’orientation concernent l’incontinence urinaire.
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Citer cet article: Quiz express : l’hyperactivité vésicale - Medscape - 27 nov 2020.
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