Quiz express : le mélanome

Pr William D James

Auteurs et déclarations

30 mars 2020

Les antécédents familiaux de mélanomes sur naevi dysplasiques majorent considérablement le risque de mélanome cutané. De nombreux gènes sont impliqués dans le développement du mélanome, notamment CDKN2A (p16), CDK4, RB1, CDKN2A (p19), PTEN / MMAC1 et ras.

CDKN2A (p16) semble être particulièrement représenté dans les mélanomes sporadiques et héréditaires. Ce gène suppresseur de tumeur est situé sur la bande 9p21, et sa mutation joue un rôle dans divers cancers.

Le risque de récidive de mélanome après un antécédent personnel est peu élevé. C’est aussi le cas de l’existence d’un mélanome chez un autre membre de la famille, de la présence de naevi dysplasiques sporadiques, ou de plus de 50 naevi de 2 mm ou plus de diamètre sur le corps.

L’existence de taches de rousseur confère un risque légèrement majoré de mélanome cutané. C’est aussi le cas de l'immunosuppression, de la sensibilité au soleil, de l’utilisation des lampes à UV et des antécédents de coups de soleil aigus, graves ou inflammatoires.

Les brûlures solaires de deuxième degré avec phlyctènes, en particulier lorsqu’elles sont intenses et répétées sur des zones habituellement peu exposées au soleil sont les principaux facteurs de risque de développement d’un mélanome induit par l'exposition au soleil. Ce facteur de risque associé au soleil est différent de celui des cancers de la peau squamo-cellulaires, qui eux sont en lien avec une exposition prolongée au soleil. Le mélanome de Dubrueilh fait exception à cette règle car il survient fréquemment au niveau de la tête et du cou des personnes âgées qui se sont exposées de façon chronique au soleil.

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