Bordeaux, France – L’hypersomnolence a des répercussions scolaires, professionnelles, accidentelles, psychologiques et cardiovasculaires importantes. Elle doit donc impérativement être repérée et traitée au plus vite. Mais que recouvre le terme d’hypersomnolence ? Comment adapter les traitements aux causes ? Les Drs Jean-Arthur Micoulaud Franchi (Bordeaux), Lucie Barateau (Montpellier) et le Pr Yves Dauvilliers (Montpellier) ont répondu à ces questions lors d’un atelier de la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil (SFRMS) présenté aux Journées de Neurologie de Langue Française[1] le 12 avril 2018 à Bordeaux..
Comment peut se définir le syndrome d’hypersomnolence ?
On parle de syndrome d’hypersomnolence[2] si le patient rapporte :
de la somnolence diurne et des accès de sommeil ou ;
une quantité excessive de sommeil ou ;
une inertie du réveil ;
au moins 3 fois par semaine depuis plus de 3 mois en dépit d’au moins 7 heures de sommeil consécutif par jour.
Ces troubles doivent être associés à une souffrance importante ou avoir des répercutions cognitives, sociales, occupationnelles.
Avant de poser le diagnostic un autre trouble du sommeil doit être écarté.
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Citer cet article: L’hypersomnolence en 10 questions - Medscape - 25 avr 2018.
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