Ces quatre cas cliniques illustrent la prévention, le diagnostic et la prise en charge de l'épistaxis, une affection qui peut parfois nécessiter une hospitalisation.
Cas 1 : Une épistaxis mineure intermittente
Une jeune femme de 28 ans qui poursuit des études supérieures, consulte en urgence en raison de l’existence depuis 2 semaines d’une épistaxis modérée intermittente qui survient à bascule entre les deux narines.
A l’interrogatoire, elle précise qu’elle n’a pas été victime de traumatisme crânien ni d’infection des voies aériennes supérieures récemment. Elle n’a pas non plus souffert de rhinorrhée, de congestion nasale, de problèmes dentaires, de douleur faciale et explique ne pas ressentir de plénitude des sinus. En outre, elle précise qu’elle ne présente pas d’épistaxis postérieure, de troubles de la vision ni de déficit auditif. Enfin, elle explique que ses règles ne sont pas particulièrement abondantes et qu’elle n’est pas sujets aux hématomes au moindre coup.
La patiente ne rapporte pas d’antécédents personnels ou familiaux de saignements spontanés ou provoqués. Elle ne signale pas de prise médicamenteuse ou d’allergie. Elle ne fume pas et ne boit pas. Elle n’a pas voyagé récemment et vit dans la même maison depuis des années.
La patiente est coopérante, alerte. Elle ne présente pas de signes de détresse vitale à l’examen clinique. Ses constantes sont dans les limites de la normale. L’examen ophtalmologique et ORL ne révèlent pas d’anomalies. La patiente ne signale pas de douleurs faciles ou de dysphagies, ni de perte de force, ni d’hypersialorrhée.
A la rhinoscopie antérieure, on note des lésions abrasives récentes au niveau des deux faces du septum nasal antérieur, mais on ne retrouve pas de saignement actif ni de caillots. L’examen de la cavité buccale montre une dentition saine, pas d’inflammation pharyngée ou d’œdème, pas de mouchage postérieur ni saignement. Son cou est souple, non oedématié, sans ganglions palpables et avec une mobilité parfaite.
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Citer cet article: Cas cliniques : 4 scénarios d'épistaxis - Medscape - 13 févr 2018.
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