2. La place de l’imagerie
« Pour une première PNA simple, sans signe de gravité, non hyperalgique, aucun examen morphologique initial n’est nécessaire » précise l’urgentiste.
On distingue cependant 2 situations où un examen d’imagerie sera nécessaire :
En cas de pyélonéphrite hyperalgique : une échographie rénale indiquée dans les 24 premières heures.
En cas d’évolution défavorable après 72 heures d’antibiothérapie : une échographie rénale est indiquée pour suspicion de lithiase, un uroscanner si suspicion d’abcès rénal.
Tomodensitométrie (TDM) abdominale versus échographie ?
« Si la TDM est le gold standard actuellement, l’échographie présente l’avantage d’être peu coûteuse, et d’exclure facilement l’obstruction (mais au prix de nombreux faux-négatifs) » indique le Dr Lefèvre-Scelles.
Que recherche l’urgentiste lors d’une échographie rénale pour pyélonéphrite ?
« L’écho clinique au pied du malade permet d’éliminer une obstruction avec dilatation. On peut aussi bien évidemment rechercher des signes d’infection (élargissement rénal, perte de différenciation cortico-médullaire, hypo-échogénéicité…). Des anomalies sont présentes dans 40% des PNA (simples et avec complications) aux urgences. »
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Citer cet article: Comment gérer une pyélonéphrite aux urgences ? - Medscape - 26 juin 2017.
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