Comme le fait remarquer le Dr Boris Hansel, endocrinologue nutritionniste à l’hôpital Bichat (Paris), on entend parler de manière exponentielle des perturbateurs endocriniens. A tort ou à raison ? Un effet de mode ? Malheureusement non, car depuis la triste histoire du distilbène qui a fait découvrir les effets des pertubateurs endocriniens au monde entier, les preuves du concept de perturbation endocrinienne par des substances étrangères présentes dans notre environnement s’accumulent. Certes, nous sommes encore loin de présenter les anomalies des caractères sexuels des poissons des estuaires et des grands lacs américains où se déversent les polluants mais, pour ne citer qu’un exemple, on assiste à une hausse des malformations génitales, hypospadias et micropénis chez les garçons.
Dans cette marée de perturbateurs endocriniens dont certains effets sont connus et d’autres restent à découvrir, comment établir le lien de causalité quand une pathologie survient ? Quel est aujourd’hui notre niveau de preuve ? Faudra-t-il un jour doser l’imprégnation chronique des organismes aux perturbateurs endocriniens pour poser un diagnostic ? Evoquer des pathologies endocriniennes mais aussi cancéreuses chez les personnes particulièrement exposées ? Et d’ores et déjà, quels conseils donner aux populations les plus vulnérables comme les femmes enceintes et les enfants ?
Vous trouverez dans ce Dossier Medscape des éléments de réponse.
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Citer cet article: Perturbateurs endocriniens : une menace bien réelle - Medscape - 31 mai 2017.
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