Silver Spring, Etats-Unis – L’agence américaine du médicament (FDA) a accordé une autorisation de mise sur le marché (AMM) à l’inhibiteur de PARP, niraparib (Zejula®, Tesaro) en traitement de maintenance des récidives du cancer épithélial de l’ovaire, du cancer des trompes de Fallope ou du carcinone péritonéal primaire chez les patientes encore sensibles à la chimiothérapie aux sels de platine.
La posologie recommandée est de 300 mg une fois par jour avec ou sans nourriture.
Comment ça marche ? Les poly- (ADP-riboses) polymérases (PARP) sont des enzymes qui, comme les protéines BRCA, sont impliquées dans la réparation de l'ADN. L’inhibition des enzymes PARP par les anti-PARP altère le processus de réparation de l'ADN des cellules cancéreuses et induit une apoptose. Les anti-PARP ont déjà fait la preuve de leur efficacité dans les cancers de l’ovaire BRCA mutés et dans des petites cohortes de patientes BRCA sauvage (étude ARIEL 2, STUDY 19). |
Le niraparib cible une plus large population de patientes que l’olaparib
Le niraparib, est le deuxième anti-PARP à obtenir une AMM de la FDA en traitement d'entretien de ces cancers de l'ovaire récidivants (et des trompes de Fallope ou péritonéal primitif).
Au niveau européen, l’EMA est en cours d’évaluation du dossier de demande d’AMM.
Le premier anti-PARP à avoir obtenu le feu vert des agences américaines et européennes dans cette indication est l’olaparib (Lymparza, AstraZeneca).
Contrairement à l’olaparib qui est réservé aux femmes porteuses de mutations BRCA (15 à 20 % d’entre elles), le niraparib présente l’avantage d’être efficace à la fois chez les patientes présentant des mutations BRCA et chez celles n’en présentant pas (70 % des patientes).
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Citer cet article: Cancer de l’ovaire : la FDA autorise l’anti-PARP niraparib en traitement de maintenance - Medscape - 3 avr 2017.
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