La moitié des apnées obstructives initiales disparaissent naturellement à 6 mois
Après le second test, une majorité des patients initialement diagnostiqués avec une apnée du sommeil a changé de statut. Et ce, alors que les chercheurs soulignent que l’indice de masse corporelle des patients n’a pas significativement varié entre les deux tests de sommeil.
Parmi ceux qui avaient été initialement diagnostiqués avec une SAOS, l’apnée du sommeil avait naturellement disparu dans 46 % des cas 6 mois plus tard. Aussi, parmi ceux qui avaient été diagnostiqués avec une apnée centrale, 83 % avaient développé une apnée obstructive du sommeil. Enfin, 93 % des ceux qui n’avaient pas d’apnée du sommeil n’en avaient toujours pas à 6 mois (7 % d’apnées obstructives du sommeil).
Elles montrent également qu’il est important de répéter ou de retarder les polysomnographies parce que les deux types d’apnée du sommeil nécessitent des traitements différents.
« Il faudrait répéter le test 6 mois après avoir découvert une apnée du sommeil avant de considérer de débuter un traitement. Ou bien, il faudrait différer le test de 6 mois », a indiqué le Dr Ting.
Déterminer le meilleur moment pour dépister l’apnée du sommeil est important à la fois pour éviter les traitements et les coûts inutiles et pour identifier les patients qui nécessitent réellement un traitement pour l’apnée du sommeil afin d’abaisser leur risque cardiovasculaire, concluent les chercheurs.
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Citer cet article: Aude Lecrubier. Apnées du sommeil en post-infarctus immédiat : 50% de disparition à 6 mois - Medscape - 17 mars 2017.
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