Concernant l’étude cas-contrôle et les études de cohorte (11 aux EU, 8 en Europe, 6 en Asie, 2 en Australie), leur risque de biais a été jugé « modéré » par les chercheurs. Dans ces études, les apports en calcium s’étalaient de 400 à 2400 mg/j avec peu de données au-dessus de 1600 mg/j.
Globalement, la plupart des études ne retrouvaient pas de relation dose-réponse entre les apports en calcium et les événements cardiovasculaires (maladies coronariennes, mortalité cardiovasculaire, AVC et AVC mortels). Dans une étude, le risque cardiovasculaire et de mortalité était même abaissé chez les femmes qui recevaient plus de 1000 mg de calcium par jour versus celles qui ne recevaient pas de supplémentation.
« Bien que quelques essais et études de cohorte aient rapporté un risque accru avec des apports élevés en calcium, l’augmentation du risque était faible (± 10 % de risque relatif) et considérée comme non significative d’un point de vue clinique bien que statistiquement significative », concluent les auteurs.
NDLR : des résultats statistiquement significatifs mais non cliniquement significatifs.
Parmi les limites des études et des essais, les chercheurs soulignent l’absence de données sur les apports en calcium très élevés et précisent que la plupart des études n’ont pas mesuré le calcium précisément (questionnaires alimentaires dans les études observationnelles). Ils ajoutent que les auteurs des études ont utilisé des critères d’ajustements différents, ce qui signifie que les résultats ne sont pas directement comparables.
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Citer cet article: Aude Lecrubier. Les apports calciques augmentent-ils le risque cardiovasculaire ? Les US ont tranché - Medscape - 4 nov 2016.
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