Les effets indésirables sévères, de grade 3/4, retrouvés chez plus de 10% des patients des deux groupes étaient la neutropénie (59% ribociclib vs 1% placebo), leucopénie (21% vs 1%), hypertension (10% vs 11%), élévation des ALAT (9% vs 1%). Les taux d’arrêt de traitement pour cause d’effet indésirable sont respectivement de 7,5% et 2,1%.
Trois molécules différentes, un effet classe probable
Ces données viennent renforcer ceux de PALOMA 1-3 avec le palbociclib (Pfizer) dans la même population et de l’essai MONARCH-1-2 avec l’abemaciclib (Lilly). Précisons que le palbociclib a déjà obtenu une autorisation dans cette indication aux Etats-Unis et récemment en Europe et que l’essai de phase 3 MONARCH -2 est toujours en cours.
Le Pr Stephen Johnston (Royal Marsden Hospital NHS Foundation Trust, Londres, Royaume-Uni) qui commentait ces résultats a rappelé « qu’actuellement le traitement adjuvant de ces cancers du sein avancés permettait une médiane de survie sans progression de 10 à 13 mois. Désormais, le rationnel pour adjoindre un anti-CDK 4/6 à une anti-aromatase est fort, les courbes de survie se séparent très rapidement et se maintiennent, c’est clairement un pas en avant pour ces femmes. Reste à définir les populations les plus à même de bénéficier de ces combinaisons et à étudier les mécanismes de résistance aux anti CD4/6 »
REFERENCE:
Hortobagyi GN, Stemmer SM, Howard A et al. Ribociclib as First-Line Therapy for HR-Positive, Advanced Breast Cancer. DOI: 10.1056/NEJMoa1609709
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Citer cet article: Dr Catherine Desmoulins. Cancer de sein avancé HR+/HER- : le ribociclib s’impose en complément du létrozole - Medscape - 10 oct 2016.
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