Oxford, Royaume-Uni – Faute de nouveaux essais randomisés, la revue Cochrane fait un petit pas en avant. Dans une réactualisation d’une première revue publiée en 2014, le Tobacco Addiction Group britannique maintient ses principales conclusions. Les cigarettes électroniques (ou E-cigarettes) peuvent aider les fumeurs à arrêter de fumer, mais le niveau de preuve est faible. Par ailleurs, si aucun effet secondaire grave n’a été identifié à deux ans, l’innocuité à long terme reste inconnue [1].
Rappel du contexte Cette publication va certainement conforter la position britannique, franchement favorable à la E-cigarette depuis la publication en 2015 d’un rapport de Public Health England mettant en avant la toxicité très réduite de la E-cigarette par rapport au tabac, et regrettant le faible niveau de conscience de ce bénéfice dans la population. |
Faute d’étude scientifique, rien de nouveau sur l’efficacité
La précédente revue Cochrane sur la E-cigarette incluait 13 études, dont deux essais randomisés et contrôlés. La réactualisation intègre les 11 nouvelles études publiées jusqu’en janvier 2016.
Sur le plan de l’efficacité de la revue Cochrane base ses évaluations d’efficacité sur les résultats d’études randomisées et contrôlées. Deux études de ce type étaient publiées en 2014, et ont été prises en compte dans la première revue. Il n’en a pas été publié de nouvelle dans l’intervalle.
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Citer cet article: Vincent Bargoin. E-cigarette : actualisation de la revue Cochrane sur efficacité et sécurité - Medscape - 23 sept 2016.
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