Ils réclament « l’arrêt des poursuites contre les médecins qui ne suivent pas les recommandations officielles (consensus de 2006) pour soigner leurs patients » et appellent à un nouveau consensus thérapeutique adapté.
Enfin, Ils engagent le gouvernement à créer des unités hospitalières spécialisées Lyme et des instituts labellisés mais aussi à débloquer des fonds pour la recherche sur les maladies vectorielles à tiques.
Un nouveau plan d’action ministériel pour septembre Suite à plusieurs échanges avec les associations de lutte contre la maladie de Lyme, le ministère de la santé a annoncé, le 29 juin, qu’un plan d’action national contre la maladie de Lyme serait présenté aux associations en septembre 2016 pour renforcer la prévention de la maladie, consolider son diagnostic, améliorer la prise en charge des personnes qui en sont atteintes et associer l’ensemble des parties prenantes. « Ce plan s’inscrit dans la continuité des actions engagées, depuis 2014, pour renforcer les outils de lutte contre cette maladie, sur la base du rapport « Mieux connaître la borréliose de Lyme pour mieux la prévenir » du Haut conseil de santé publique (HSCP) », indique le communiqué du Ministère. En parallèle, le Ministère saisira dans les tout prochains jours la Haute Autorité de Santé (HAS) pour qu’elle mette à jour ses recommandations sur le traitement des formes avancées de la maladie. |
Le Pr Perronne n’a pas de relation financière pertinente à déclarer. |
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Citer cet article: Maladie de Lyme : 100 médecins dénoncent une situation d’urgence - Medscape - 28 juil 2016.
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