On trouvera enfin beaucoup de sessions pratiques, par exemple celle organisée conjointement avec la Société Française Neuro-Vasculaire sur la prise en charge de l’AVC cryptogénique (16 janvier, 9h), celle organisée avec la Fédération Française de Cardiologie sur la réadaptation cardiaque et ses suites (16 janvier, 9h), ou encore, la session consacrée à l’optimisation de la prise en charge de l’infarctus du myocarde (16 janvier, 11h).
La cardiologie connectée, c’est quoi ?
Comme chaque année, la SFC a, par ailleurs, retenu un thème : le cru 2016 est placé sous le signe de « la cardiologie connectée ».
La santé connectée, les médecins comme le grand public en entendent beaucoup parler depuis quelques années, et souvent comme d’une solution miracle, propre à résoudre une foultitude de problème allant des déserts médicaux à l’hospitalisation à domicile, en passant par la constitution de big datas qui révolutionneraient l’épidémiologie.
Face à tant d’enthousiasme, il faut remettre au moins trois idées en place.
Premièrement, la cardiologie connectée est peut-être l’avenir, mais elle n’est pas nouvelle. « La télésurveillance des prothèses en rythmologie remonte à 2001 » a rappelé le Pr Jean-Yves Le Heuzey (HEGP, Paris) lors d’une conférence de presse organisée par la SFC (Voir notre article Télésurveillance des défibrillateurs : 10 ans déjà et toujours pas de financement pérenne ! ). Aujourd’hui, « l’efficacité médico-économique est parfaitement démontrée ». Toutefois, « le cadre réglementaire existe, l’acte existe, mais le financement, lui, n’existe toujours pas ».
Deuxièmement, s’agissant de la prolifération d’applications à laquelle on assiste, il importe de distinguer les applications bien-être, qui relèvent et continueront de relever du marketing, et les applications de télémédecine, susceptible de déterminer des décisions médicales, qui relèveront d’une procédure de validation.
Citer cet article: Vincent Bargoin. Journées européennes de la SFC : la cardiologie connectée en fil conducteur - Medscape - 11 janv 2016.
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