Prévention en oncologie : revue exhaustive

16 septembre 2013

Dans cet article

Vue d'ensemble

À bien des égards, le cancer est une maladie curable. Des estimations indiquent qu'approximativement la moitié de tous les cas de cancer, quels qu'ils soient, se développe à partir de facteurs de risque modifiés, ou bien peut être détectée à l'état de lésions précurseurs avant même le développement d'une maladie à potentiel métastatique.

La prévention du cancer peut s'intégrer à différents niveaux de la maladie : la prévention primaire s'adresse à l'étiologie du cancer et tentera d'éviter que la maladie n'apparaisse, la prévention secondaire identifie la maladie avant le début des symptômes et la préserve de toute extension, et la prévention tertiaire réduit les complications et la progression de la maladie, une fois qu'elle est devenue cliniquement identifiable.

Bien que le cancer ait distancé les pathologies cardiovasculaires pour devenir la première cause de décès parmi les hommes et les femmes de moins de 85 ans aux États-Unis ; et bien que le nombre de cancers continue d'augmenter au sein d'une population grandissante et vieillissante, l'âge moyen de décès pour cause de cancer aux États-Unis a diminué.(2) De 2001 à 2006, la mortalité par cancer a diminué de plus de 1,5 % par an. L'incidence globale du cancer en général a également diminué, selon une moyenne de 0,7 % par an de 1999 à 2006.(3) Ce déclin a été attribué à des stratégies de réduction du risque, à la détection précoce des maladies et à l'amélioration des stratégies de traitement. Compte tenu de ces points, nous nous attarderons sur les deux premiers de ces facteurs, afin de résumer l'intérêt de la prévention en oncologie.

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