Les traitements non pharmacologiques liés au mental, comme la méditation pleine conscience, ont le vent en poupe. De quoi reconsidérer et réhabiliter l’effet placebo.
Des chercheurs américains pensent avoir montré que l’effet antalgique de la méditation de pleine conscience serait non seulement bien supérieur à celui placebo mais surtout qu’il agirait via un mécanisme cérébral distinct. Analyse.
Les antidouleurs peinent à prouver leur efficacité face à des effets placebos de plus en plus importants dans les essais cliniques américains, selon une méta-analyse canadienne.
Les patients souffrant de dépression majeure qui répondent le mieux à un « faux » traitement par placebo sont plus à même de répondre à un « vrai » par IRS. Avec, à la clé, de nouvelles façons d’amplifier la réponse intrinsèque du cerveau.
Si vous utilisez un placebo, annoncez qu’il vaut très cher : vous serez plus efficace. Cet étrange résultat vient d’être obtenu dans le Parkinson. Mais il interpelle très au-delà.
Alors que les sirops pour la toux sont désormais contre-indiqués chez les moins de deux ans, un essai randomisé montre qu’un peu d’eau sucrée ou du sirop d’agave améliorent les symptômes.
Un essai randomisé de grande taille, publié dans le Lancet, remet en question le dogme de l’utilisation du paracétamol en première ligne dans les lombalgies aiguës.
Prescrire un placebo serait-il accepté par les patients ? Une enquête téléphonique réalisée aux Etats-Unis montre que oui, sous condition de transparence de la part du médecin.
Le Dr Patrick Lemoine, psychiatre, présente une série en quatre parties sur l’effet placebo. Dans cette première vidéo, il nous parle des origines anciennes du placebo.
Dans cette 3e partie, Patrick Lemoine décrit le mode d’action biologique du placebo au travers d’études menées sur les antalgiques, la maladie de Parkinson et la dépression.