La FDA vient d’autoriser la première combinaison d’immunothérapies : nivolumab + ipilimumab, dans le mélanome métastatique ou non résécable, chez les porteurs d’un gène BRAF de type sauvage V600.
A la veille de l’ASCO, les résultats positifs d’une nouvelle thérapie utilisant le virus de l’herpès comme cheval de Troie dans le mélanome métastasé sont prometteurs. Des combinaisons avec d’autres thérapies ciblées sont déjà à l’essai.
L’inhibiteur PD-1 nivolumab montre dans une petite étude de phase I/II des taux de réponse et de survie encore jamais atteint dans le carcinome hépatocellulaire.
CheckMate 067 montre un net bénéfice de l’adjonction de nivolumab à l’ipilimumab pour le mélanome. Mais tous les commentateurs s’interrogent maintenant publiquement : comment payer ces traitements ?
A nouveaux traitements, nouveaux effets indésirables. Les immunothérapies induisent des complications auto-immunes qui peuvent être sévères et qu’il faut savoir repérer et gérer.
Les résultats préliminaires d’une petite étude montrent que l’immunothérapie a induit une rémission complète et prolongée chez 2 patientes atteintes d’un cancer du col métastatique.
Au prix actuel des nouveaux anticancéreux, dans 13 ans, se soigner engloutira 100% des revenus d’une famille américaine. Une situation « insoutenable » que dénonce le Dr Leonard Saltz de New York.
Ce n’est pas le premier blogue sur l’immunothérapie des cancers et certainement pas le dernier. « Car cette façon de traiter les cancers est une vraie révolution », estime le Dr Rodrigues.
Le coût des biothérapies anticancéreuses était un secret de polichinelle qui a fait son coming-out à l’ASCO avec l’annonce de coûts annuels dépassant le million…et maintenant on fait quoi?