Un jeu d’enfant pour les chimistes qui peuvent se procurer facilement les matières premières et une manne illimitée pour les organisations criminelles : les nouveaux produits de synthèse (NPS) se jouent des réseaux de surveillance des substances illicites. Il suffit qu’un produit soit classé comme stupéfiant pour que sa composition change et échappe à la législation, devenant du « legal high ». Les réseaux de vente sur internet et la possibilité de produire localement et discrètement laissent entrevoir une pénétration croissante des marchés par ces drogues aux compositions constamment renouvelées.