Paris, France – La chirurgie bariatrique est très présente dans l’actualité scientifique, avec de nouvelles données sur son efficacité mais également ses risques. En France, on est passé de 15 000 actes de chirurgie bariatrique en 2006 à 30 000 actes en 2011, soit un doublement en seulement 5 ans. Et l’engouement ne faiblit pas, puisqu’on a dénombré 42 000 interventions de ce type en 2013. Des chiffres qui donnent un peu le tournis quand on pense à la « jeunesse » du procédé.
Cette chirurgie est-elle « sous contrôle » aujourd’hui ? Cette intervention est-elle aussi sûre qu’une appendicectomie ou qu’une chirurgie de la vésicule biliaire ? Quid du suivi psychologique après chirurgie en cas de trouble du comportement alimentaire ?
Le Dr Boris Hansel, nutritionniste et endocrinologue et le Pr Jean-Pierre Marmuse, chirurgien digestif, pionnier de la chirurgie bariatrique en France, passent en revue les bénéfices et risques de cette chirurgie.
En France, 200 000 personnes ont déjà eu une chirurgie bariatrique. La HAS a émis des recommandations sur le suivi qui ne sont peut-être plus opérationnelles aujourd’hui.
Une étude suédoise apporte pour la première fois des réponses à des questions essentielles sur l’impact de la chirurgie bariatrique préconceptionelle. Quelques interrogations demeurent.
La chirurgie bariatrique concerne 40 000 personnes chaque année en France ! Après 6 à 8 ans la moitié des opérés sont perdus de vue et pourtant leur surveillance s’impose.
Hémoglobine glyquée mieux contrôlée, perte de poids, baisse des lipides : à 3 ans, la chirurgie bariatrique continue d’être supérieure au traitement médical intensif dans STAMPEDE.