Un rapport de l’Agence Internationale sur le Cancer l’affirme : le sur-diagnostic est clairement la cause de l’épidémie de cancers de la thyroïde dans les pays riches et représenterait 50 à 90% des cancers diagnostiqués, soit 500 00 patients dans 12 pays à hauts revenus.
Le carcinome papillaire thyroïdien variante folliculaire encapsulé non-invasif, qui représente 10 à 15 % des cancers thyroïdiens, ne devrait plus être considéré comme un cancer et donc plus traité comme tel, selon un groupe international d’experts.
Une équipe de Chicago confirme qu’après diagnostic d’un cancer primaire du sein ou de la thyroïde, le risque secondaire de l’autre cancer est augmenté. Les patientes doivent en être informées.
Après avoir fait ses preuves avec les cancers urinaires, le chien s’avère aussi capable de flairer les cancers de la thyroïde en distinguant tumeur maligne métastasée et nodule bénin.
A l'occasion du congrès de la SFORL, les experts se sont voulus rassurants, primo, sur la prévention de ce cancer en cas de risque nucléaire, deusio, sur sa prise et charge et son diagnostic.
Une petite étude américaine suggère que l'augmentation des cancers de la thyroïde n'est pas uniquement due au progrès de l'imagerie et à la détection fortuite de petits nodules jusque-là silencieux.
Trop de bilans de santé, examens redondants, recours abusif à la chirurgie et à l'imagerie « lourde » , l'Académie nationale de médecine dénonce le « consumérisme » médical.
D'après une analyse du BMJ, les progrès de l'imagerie médicale sont sources de surdiagnostics et de surtraitements des tumeurs de la thyroïde. L'éclairage du Pr Dehesdin.