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En images : comment identifier ces 12 éruptions cutanées

Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Les éruptions cutanées d'origine bactérienne, virale ou fongique font l’objet d’un nombre important de consultations en médecine générale, dans les services d’urgences ou auprès des dermatologues. Bien que le diagnostic soit parfois complexe en raison de similarités cliniques, certains facteurs distincts et identifiables permettent de faciliter le diagnostic et le traitement.

Le zona, par exemple, est une affection cutanéo-neurologique liée à la réactivation du virus de la varicelle-zona.[1] La survenue d’un zona est souvent en lien avec des facteurs favorisants : immunodépression, traitement immunosuppresseur, irradiation, traumatisme, traitements médicamenteux, stress ou infections concomitantes [1]

Le zona se caractérise par un érythème, une lymphadénopathie régionale et l’apparition de vésicules herpétiformes groupées (cf. photo ci-dessus) qui surviennent généralement de façon unilatérale sans traversée de la ligne médiane. [1]

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Initialement, les lésions vésiculeuses du zona apparaissent comme emplies d’un liquide translucide, secondairement elles peuvent devenir plus troubles, se rompre, être recouvertes d’une croute et parfois se multiplier.[1] Certains patients vont se plaindre, dans les suites des lésions initiales, de névralgies qui sont qualifiées de post-zostériennes.[1] Un traitement précoce par antiviraux peut permettre de diminuer la durée d’évolution des lésions et de limiter le risque d’algies post-zostériennes.[2] Le CDC (Center for Disease Control and Prevention) américain recommande notament la vaccination des plus de 50 ans qui permet de diminuer de 84,7 à 96,6% le risque de zona et de 88,8 à 91, 2% celui des névralgies post-zostériennes.[3]

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Les virus herpès simplex (HSV 1 et 2) sont des virus à ADN à l’origine d’infections cutanées aiguës qui se manifestent par la survenue de vésicules groupées sur une base érythémateuse. Le HSV-1 se manifeste généralement au niveau de la face ou dans la zone péribuccale (illustration) alors que l’HSV-2 se développe généralement dans la région des organes génitaux, des fesses ou la zone péri-anale.[4] L’infection se transmet à partir de sécrétions contenant des virus d’une personne infectée en phase d’excrétion active mises en contact avec la muqueuse ou des lésions cutanées d’une personne non infectée.[5] Bien qu’il n’existe pas encore de traitement permettant de d’éliminer totalement les HSV quiescents après la primo-infection, l’utilisation antiviraux (acyclovir, famciclovir, valacyclovir) permet de limiter l’évolution des symptômes et peut contribuer à prévenir la dissémination et la transmission.[6]

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Un garçon de 9 ans consulte pour une éruption cutanée (image) associée à un fébricule et un prurit intense. Quel agent infectieux est en cause ? Comment se transmet cet agent infectieux ?

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Réponse : La varicelle, manifestation cutanéo-muqueuse de l’infection par le virus varicelle et du zona (VZV) est particulièrement contagieuse. Elle se transmet par inhalation de gouttelettes respiratoires en suspension dans l'air ou par contact direct avec les vésicules. [7,8]

Les vésicules cutanées contiennent un liquide clair et elles reposent sur une base inflammatoire (photo).

La varicelle se manifeste surtout chez les enfants de moins de 10 ans, et apparaît généralement 10 à 21 jours après un contact avec une personne infectée.[8] Les premières lésions apparaissent sur le visage, le torse et le cuir chevelu suivent avant que l’intégralité du corps soit concernée.[7,8]

Le virus envahit les cellules endothéliales capillaires et l'épiderme, produisant un oedème inter et intracellulaire à l’origine de la formation des vésicules (cf. photo). Les lésions se creusent ensuite en leur centre et le liquide fait place à une croute. À l'examen, on retrouve des vésicules à différents stades de développement.

La varicelle guérit spontanément en 5 à 10 jours. Le traitement est principalement symptomatique.[8] Toutefois, la morbidité est majorée chez les adultes du fait de formes systémiques : c’est pour cette raison qu’il est souhaitable de traiter précocement cette population par des antiviraux. La prise d’aspirine ou d’AINS peut être à l’origine de complications chez les enfants : respectivement syndrome de Reye ou surinfections secondaires.[8]

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Ce patient présente des lésions papuleuses fermes, lisses, en forme de dôme, ombiliquées en leur centre et d'un diamètre d'environ 2 à 6 mm. Quelle est la cause de cette pathologie cutanée ?

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Réponse : Molluscum contagiosum

Infection cutanée en lien avec un pox virus à ADN, le Molluscum contagiosum se manifeste par des papules/nodules surélevés, en forme de perles (voir illustration) associées à une dépression centrale.

L’épiderme est épaissi et s'invagine en formant une masse volumineuse constituée de lobules piriformes convergeant vers un puits central.[9-11] Le visage, le cou, les aisselles, les bras et les mains peuvent être affectés par ce virus particulièrement contagieux (par contact direct avec la peau ou par le partage de serviettes, d'équipements de sport ou de jouets contaminés) ou par contact sexuel (atteinte des organes génitaux).

Les papules qui parfois sont retrouvées dans différentes régions du corps simultanément, peuvent être soit indolores, soit source d’une tension locale soit prurigineuses. Leur couleur n’est pas uniforme (claire, blanche, translucide, ou jaune) et leur nombre varie de une à plusieurs centaines.[9,10] En cas d’immunodépression, la taille des lésions peut être plus importante, tout comme leur nombre, en outre, elles peuvent se révéler plus résistantes aux différents traitements.[10] Généralement, il existe une autorégulation individuelle du nombre des lésions, néanmoins pour éviter une auto-inoculation une ablation chirurgicale (curetage, cryothérapie, laser) ou un traitement médicamenteux peut être proposé en particulier lorsque les lésions ne se résorbent pas spontanément en quelques mois.[9,10,12]

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Ce patient présente des lésions cutanées au niveau des mains, des pieds et des fesses. Ces macules érythémateuses de 2 à 10 mm peuvent s’associer à une vésicule centrale grisâtre et ovale. Les lésions sont elliptiques dotées d’un axe long parallèle aux lignes de la peau. Quelle est la cause de ces lésions cutanées ?

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Réponse : Syndrome de pieds-mains-bouche

Le syndrome de pieds-mains-bouche est une affection virale qui se caractérise par des lésions péri-buccales et buccales (vésicules de 2 à 3 mm sur base érythémateuse) et des extrémités distales. Le syndrome de pieds-mains-bouche est le plus souvent causé par le virus coxsackie A16 et il concerne plus spécifiquement les enfants et les nourrissons.[13,14] Cette affection est particulièrement contagieuse à la phase initiale (première semaine) et elle peut être à l’origine de véritables épidémies par contact direct avec des sécrétions infectantes (nasales, orales, selles). L’incubation dure de 3 à 7 jours. Cliniquement, les patients peuvent présenter une fièvre, un rash cutané, des maux de gorge, des ulcères oropharyngés et une perte d’appétit.[13] Le traitement symptomatique est personnalisé : antipyrétiques pour la fièvre et anesthésique local en cas d’ulcères muqueux douloureux.

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Ce jeune patient consulte en raison d’une pathologie qui a évolué à trois phases distinctes précédées de prodromes. Initialement, pendant 2 à 4 jours, les joues ont été le siège d’un érythème rouge vif épargnant les régions nasale, périorbitaire et péribuccale. Puis, pendant 1 à 4 jours, une éruption érythémateuse maculaire morbilliforme a été visible dans les zones des extenseurs des extrémités. Au cours de la phase finale (plusieurs jours à plusieurs semaines), l'éruption s'est estompée, laissant derrière elle une desquamation réticulée et dentelée. Quelle est la cause de cette maladie virale ?

Image Dr Justin Finch.

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Réponse : l’érythème infectieux

L’érythème infectieux, ou cinquième maladie, est une affection fréquente des enfants en lien avec une infection par un parvovirus B19 humain.[15,16] Le virus est transmis soit par des gouttelettes aérosolisées respiratoires, soit par le sang ou ses produits dérivés (transmission materno-fétale, par exemple) .[15,16]

L’incubation dure en moyenne 4 à 14 jours, elle peut même aller jusqu’à 20 jours.[16] Le tableau clinique inclut de la fièvre, des céphalées et un écoulement nasal suivis d’une éruption prurigineuse de la face (érythème confluent avec un aspect de joue giflée) associée à une éruption symétrique qui apparaît au premier plan sur les bras, les jambes (souvent les surfaces d'extension) et le tronc, épargnant habituellement les paumes et les plantes. L'éruption est maculo-papuleuse, tendant à la confluence; il se forme des plaques réticulaires ou des zones en filet couperosé légèrement surélevées, plus claires au centre, habituellement plus importantes sur les zones exposées (non protégées par les habits) .[15,16]

Le tableau clinique dure habituellement de 7 à 10 jours et l’enfant guérit habituellement sans séquelles ou complications. Néanmoins, il est décrit de rares cas d’arthralgies aiguës ou persistantes. Quelques patients (le plus souvent des enfants) développent un purpura papuleux en gants et chaussettes : lésions papuleuses, purpuriques, ou pétéchiales limitées aux mains et aux pieds souvent accompagnées de fièvre et de lésions buccales et/ou génitales. Des cas d’aplasies transitoires post-virales ont aussi été décrits : ils peuvent prendre la forme de crise aplasique transitoire, d'immunodépression associée à une aplasie érythrocytaire pure et, chez le nourrisson, d’un anasarque fœtoplacentaire ou une infection congénitale.

Un érythème infectieux chez une femme enceinte peut aussi être, par ce biais, à l’origine d’une anémie congénitale du fœtus ou du nouveau-né.

Le risque d’érythème infectieux est majoré chez les patients infectés par le VIH et chez ceux qui souffrent d’anémie par déficit en fer, de drépanocytose ou de thalassémie.[17] Seul un traitement symptomatique individualisé de l’érythème infectieux est nécessaire.[15,16] En cas d’arthralgie, des antalgiques peuvent être proposés, et lorsque le prurit est intense, des antihistaminiques ou des antiprurigineux locaux peuvent être nécessaires.

Image Wikimedia Commons | James Heilman, MD.

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Ce patient a consulté en raison d’une macule unique de couleur saumon dont la taille a augmenté progressivement en quelques jours prenant la forme d’une tache recouverte de fins squames et dotée d’une bordure bien délimitée. Au cours des semaines suivantes, un exanthème généralisé s'est développé avec des macules bilatérales symétriques de 0,5 à 1,5 cm de diamètre. Il est majoritairement localisé au niveau des ; il était orienté le long des plis et se caractérisait par un prurit léger à modéré. Quelle est la cause de cette manifestation dermatologique prurigineuse ?

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Réponse : Pityriasis rosé

Affection qui survient préférentiellement au printemps et à l’automne, comme la plupart des exanthèmes viraux, le pityriasis rosé est une éruption papulo-squameuse bénigne.[18]

L'éruption commence habituellement avec une plaque initiale, de 2 à 10 cm qui apparaît sur le tronc ou les membres proximaux. Une éruption généralisée centripète de 0,5 à 2 cm de couleur rose ou des papules ovales de couleur fauve et des plaques suivent dans les 7 à 14 jours suivants. Les lésions sont dotées d’un bord squameux, légèrement surélevé (collerette) et ressemblent à une dermatomycose.[18,19] L’exanthème généralisé dure habituellement 6 semaines (de 4 à 8 semaines et très rarement plus de 8 semaines).[18,19] Si l’étiologie exacte de cette affection n’est pas encore connue avec certitude, il semble, d’après des travaux immunologiques, que l’origine soit virale. Le traitement est principalement symptomatique. En cas de prurit invalidant, des corticostéroïdes topiques ou des antihistaminiques par voie générale peuvent être utilisés.[18,19]

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

L'infection cutanée ci-dessus est généralement limitée à l'épiderme et elle se développe selon un schéma centrifuge. La transmission se fait par contact direct de peau à peau. Les patients peuvent être asymptomatiques ou se plaindre d'une sensation de prurit ou de brûlure. La lésion se présente sous la forme d'une plaque érythémateuse et squameuse qui peut s'agrandir rapidement (illustration). Des desquamations, des croûtes, des papules, des vésicules ou des bulles peuvent se développer le long du bord centrifuge.

Quelle est la cause de cette manifestation cutanée ?

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Réponse : Une teigne du corps (tinea corporis)

La teigne est une dermatophytose superficielle qui se caractérise par des lésions sous la forme de taches rondes roses à rouges, inflammatoires ou non, dotées de contours squameux en relief, qui tendent à être transparentes au centre. La classification des différentes formes de teignes est fondée sur la zone affectée : on parle de pied d’athlète pour les teignes de pieds, de teignes de corps, de teignes du cuir chevelu...[20,21] Trois types de dermatophytes peuvent être à l’origine de teignes : Trichophyton (le plus habituel),[21,22] Microsporum,[21,22] et Epidermophyton.[22]

C’est dans les zones chaudes et humides que se multiplient au mieux les dermatophytes, ils se transmettent par contact de peau à peau avec une personne infectée ou par contact avec des objets qui ont été en contact avec des lésions (habits) ou encore par des animaux infectés.[20,21] Le diagnostic peut être fait par analyse au microscope de montage humide de squames grattés avec de l’hydroxyde de potassium.

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

La photo est celle d’un enfant qui présente une teigne du cuir chevelu en lien avec une infection par Microsporum canis. Les teignes du cuir chevelu représentent une forme superficielle de mycose ou de dermatophytose. [23.24] Ce sont les infections à dermatophytoses les plus rependues au monde.[23] Elles se transmettent par contact direct avec les objets porteurs du pathogène (peignes, brosses, chapeaux) ou par contact avec des animaux (chiens, chats).[24] Le diagnostic est confirmé par l’examen clinique et la culture de squames de peau et du cuir chevelu. Les antifungiques oraux (griseofulvine, terbinafine, itraconazole) sont prescrits pour des durées prolongées de 4 à 8 semaines.[24]

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

L’érysipèle est une dermo-hypodermite non nécrosante d’origine bactérienne.[25,26]Streptococcus pyogenes et Staphylococcus aureus sont des deux germes les plus souvent en cause. C’est par de petites plaies de l’épiderme que les bactéries gagnent le derme et s’y multiplient.[25,26] Dans de rares cas – les patients immunodéprimés, par exemple – les embols infectieux peuvent contribuer à disséminer les bactéries par voir sanguine dans d’autres zones du corps.[26] Cliniquement, le membre atteint est inflammatoire, chaud, douloureux, érythémateux et des signes généraux sont associés : fièvre, frissons...[25,26] Habituellement, les bordures de la lésion ne sont pas surélevées et la démarcation avec la peau saine n’est pas franche.[26] En l’absence de complications, aucun examen de laboratoire n’est nécessaire;[26] néanmoins, chez certains patients qui présentent des formes plus sévères, un bilan biologique (examens sanguins et prélèvements directs des lésions), une NFS et d’autres tests biologiques (hémocultures, D-Dimères, CRP…) peuvent se révéler utiles.[25,26]

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Illustration d’un impétigo

Infection à bactéries gram positives, l’impétigo se caractérise par une atteinte des couches superficielles de l’épiderme. S aureus et les streptocoques bêta-hémolytiques du groupes A sont plus souvent en cause.[27] La proportion des S aureus résistants à la méthicilline (SARM) dans cette affection devient de plus en plus importante. L’impétigo peut se présenter sous forme bulleuse ou non. L’infection survient dans les suites d’une lésion cutanée (plaie, maladie dermatologique ou traumatisme) qui fait le lit de la multiplication des agents pathogènes. Les patients peuvent s’auto-inoculer ces bactéries lorsqu’ils sont porteurs sains (au niveau des narines ou de l’anus) ou être infectées par les bactéries d’un tiers par contact direct de lésion à lésion. Cliniquement, ils se présentent avec des lésions vésiculeuses, prurigineuses puis de plaies cutanées accompagnées d’adénopathies.[27] Le diagnostic est habituellement fondé sur la clinique.

Le traitement de l’impétigo fait appel à des antibiotiques locaux (mupirocine, rétapamuline) et des soins locaux de plaies.[27] En cas de suspicion d’infection par un S aureus résistant à la méthicilline (SARM), le traitement peut être adapté après antibiogramme.

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Cette affection dermatologique se présente sous la forme de multiples papules de petite taille : il s’agit de pustules reposant sur une base érythémateuse et percées en leur centre par un poil. Il y a deux jours, ce patient a fréquenté un spa. Quel est le nom de cette affection ? Quel est l'organisme le plus souvent associé à cette maladie ?

Image Wikimedia Commons | James Heilman, MD.

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Pr Lars Grimm | 22 mars 2021 | Auteurs

Réponse : folliculite à S aureus

Les folliculites sont des infections du mur et de l’ostium d’une bulbe folliculaire qui créent en leur surface une pustule.[28,29] Différents mécanismes peuvent être impliqués : infection, traumatisme, friction, perspiration et occlusion des follicules pileux. S aureus est le plus souvent en cause,[28,29] bien que d’autres micro-organismes gram-négatifs puissent aussi être impliqués, en particulier chez des patients traités par des antibiotiques au long-cours. Pseudomonas est un germe plus spécifiques des utilisateurs de hammams et de jacuzzis.[29]

Les zones folliculaires sont le siège de rashs purpuriques en particulier au niveau du visage, du scalp, du cou, du pli inguinal et de la région génitale. Le diagnostic est généralement fondé sur la clinique et généralement les lésions sont limitées.[29]

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Reconnaître les complications du zona

Reconnaître les complications potentiellement graves associées au zona peut s'avérer difficile. Quelle est la meilleure approche devant des cas critiques ?
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References